15 novembre 2007
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Tout le monde nous demande si nous avons des amis mahorais. Et bien non.
Même en vivant dans le village, il est très dur de s'y intégrer. La communication est limitée car les Mahorais parlent très peu français (es Anjouanais parlent beaucoup mieux), et nous connaissant trop peu de mots en shimaoré pour soutenir une conversation. Nos relations sont des relations amicales, mais surtout de politesse et de respect mutuels.
En gros on est dans le village, ils nous connaissent mais ne viennent pas forcément vers nous. En fait c'est plutôt nous qui allons vers eux afin de s'imprégner de leur culture "africaine". Et ça passe comme ça, mais bon notre vocabulaire mahorais s'enrichit petit à petit.
Par exemple, on sait quand un pêcheur vient dans le village pour vendre du poisson, et hier nous sommes allés avec les mahorais acheter des vivaneaux.
Je les ai vidés et Sev les a écaillés (voir photo). En papillotes au four avec des combawas (citrons forts), ça nous a fait le repas du soir, un vrai régal!
On participe à la vie du village, on s'intéresse, et ils rigolent! Non ils ne rigolent pas, ils se marrent, mais pas pour se moquer, juste parce qu'ils sont contents. Le rire des femmes est terrible!
Alors pour l'instant, nous voyons surtout des wazungus (des blancs) comme nous, qu'ils soient profs, infirmiers, kiné, moniteur d'auto-école,..., ou des Antillais.
A part ça, il fait très chaud, et du coup on est vite amorphe. Alors je m'en vais manger un ananas pour me rafraîchir le palais...
Même en vivant dans le village, il est très dur de s'y intégrer. La communication est limitée car les Mahorais parlent très peu français (es Anjouanais parlent beaucoup mieux), et nous connaissant trop peu de mots en shimaoré pour soutenir une conversation. Nos relations sont des relations amicales, mais surtout de politesse et de respect mutuels.
En gros on est dans le village, ils nous connaissent mais ne viennent pas forcément vers nous. En fait c'est plutôt nous qui allons vers eux afin de s'imprégner de leur culture "africaine". Et ça passe comme ça, mais bon notre vocabulaire mahorais s'enrichit petit à petit.
Par exemple, on sait quand un pêcheur vient dans le village pour vendre du poisson, et hier nous sommes allés avec les mahorais acheter des vivaneaux.
Je les ai vidés et Sev les a écaillés (voir photo). En papillotes au four avec des combawas (citrons forts), ça nous a fait le repas du soir, un vrai régal!
On participe à la vie du village, on s'intéresse, et ils rigolent! Non ils ne rigolent pas, ils se marrent, mais pas pour se moquer, juste parce qu'ils sont contents. Le rire des femmes est terrible!
Alors pour l'instant, nous voyons surtout des wazungus (des blancs) comme nous, qu'ils soient profs, infirmiers, kiné, moniteur d'auto-école,..., ou des Antillais.
A part ça, il fait très chaud, et du coup on est vite amorphe. Alors je m'en vais manger un ananas pour me rafraîchir le palais...