... de Manakara à Tuléar.
On reprend la route,
Arrivés à Fianaranstoa, nous reprenons la route pour Ambalavao,
la ville réputée pour son papier
décoré avec de vrais pétales de fleurs.
De chaque côté de cette route aride à la végétation rase, la chaleur se fait plus présente, et l'on assiste à un véritable
ballet de tornades plus ou moins importantes.
Nous fonçons droit dans un orage et ses éclairs,
qui ne lâchera que quelques gouttes de pluie, ce n'est pas encore la saison. Etrange sensation de croiser des âmes au milieu
de nulle part, à pied
ou à vélo, d'où viennent-ils et où vont-ils ?
Le village de Ranohira nous accueille, point de départ pour visiter le magnifique parc de l'Isalo, et patrie des voleurs de
zébus.
Puis c'est à nouveau le bitume et ses passagers occasionnels,
on va vers le sud, il fait plus chaud, plus sec, les premiers baobabs apparaissent.
On traverse rapidement Ilakaka, le village de saphir, qui ressemble à une ville de far-west comme dans les mauvais films,
avec ses règlements de comptes et ses visages lugubres. L'atmosphère y est tendue.
Enfin nous arrivons à Manguily, petite station balnéaire et très touristique, perdue dans un désert de sable et de baobabs
millénaires.
Fin du voyage, Tuléar, son zaza club, ses femmes, ses pousse-pousses, sa chaleur et sa poussière.