...qui en perd ses mots !
Apparemment l'article intitulé "Si tu ne m'aides pas à
vivre dans mon pays, je viendrai mourir dans le tien " suscite quelques intérêts, et une profonde indignation dont le but et la critique m'échappent encore.
J'ai relu l'article, et mon avis sur la question n'a pas changé.
A Anjouan, des combats ont déjà eu lieu entre des partisans du colonel Mohamed Bacar (gouvernement illégal en place) et l'AND (Armée nationale de développement)
favorable au président Sambi. Ca fait pas mal de mois que ce conflit et que cette menace de guerre civile durent. Les enjeux sont très compliqués, aussi ne vais-je pas pousser plus loin ma
réflexion en vous dressant les portraits du colonel Bacar et du président Sambi au risque d'en froisser certains.
Mais la réalité est que les kwassa-kwassa en provenance d'Anjouan n'ont pas cessé leur activité.
La réalité est que le bidon-ville de Kawéni est le plus grand bidon-ville de France.
La réalité est que la partie de l'océan indien entre Anjouan et Mayotte est le plus grand cimetière de France.
La réalité est que certains fonctionnaires profitent beaucoup du système tout en le critiquant (métropolitains, mahorais, résidents,...)
La réalité est que la maternité de Mayotte est la plus grande maternité de France.
La réalité est que Mayotte est une île magnifique de part sa faune et sa flore.
La réalité est que les gens ici sont agréables et que l'on retrouve de vrais sentiments humains.
La réalité est que le lagon est un des plus beaux lagons du monde.
La réalité est que l'évolution et la modernisation de Mayotte sont très rapides (peut-être trop)
....
Ces réalités sont nos constats, nos pensées, et nous en parlons car nous faisons partie de ces réalités.
Et nous en parlerons encore car nous ne sommes pas venus ici en touristes, ni en visiteurs, mais en tant qu'acteurs de cette vie sociale riche de cultures.
Toute expérience est bonne à partager.