9 octobre 2009
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... la jeunesse de Mayotte.
A Mayotte, on est à l'heure des règlements de comptes, suite à la gestion désastreuse des subventions et financements attribués à la collectivité.
Voici un article, écrit par une collègue de Doujani, qui fait froid dans le dos quant à l'avenir de la jeunesse mahoraise, et qui laisse un certain goût amer.
" Cette semaine, la responsable du club de judo de Cavani a appris par courrier que le dojo fermerait au public à partir du 1er novembre ! Renseignements pris, ce sont toutes les installations sportives de l'île, dépendantes de la Collectivité qui fermeront à cette date.
La Collectivité n'a plus d'argent, elle ne verse donc plus les subventions nécessaires, ce qui entraîne la fermeture des lieux (lieux pourtant "publics").
De même, un éducateur de l'Association pour la Prévention de la Délinquance (M'Tsapéré) m'a décrit leur nouvelle situation: les éducateurs ne sont plus payés (s'ils continuent leur activité, c'est donc bénévolement), et les sorties ou activités prévues ne sont plus financées. Ici aussi, les subventions ont été "coupées". Il m'a assuré que la situation était la même pour les autres associations de ce type.
Il faut savoir que la Collectivité est depuis quelques temps forcée de suivre les avis rendus par la Cour Régionale des Comptes, saisie pas le Préfet de Mayotte, au regard de la gestion financière désastreuse menée par les élus de l'île (des millions d'euros de déficit, et ce montant s'alourdit régulièrement depuis des années). Suivre ces avis est en réalité le seul moyen d'échapper à la mise sous tutelle (eh oui, on en est là !) et, pour les élus, de continuer à vivre en gardant leur niveau de vie (royal!), mais aussi en conservant des pratiques douteuses qui ont cours à Mayotte.
Pour autant, il est inacceptable que les enfants et les jeunes de Mayotte, qui constituent la majorité de la population, subissent les conséquences de décisions qui ne profitent qu'à une minorité depuis de nombreuses années.
L'île a besoin de structures et d'associations pour accueillir et encadrer les jeunes, dont une partie vit dans des conditions difficiles. Le tissu associatif est ce qui fait vivre et évoluer un quartier, une ville, un ... département !
Les décisions de coupes budgétaires prises par la collectivité ne manqueront pas d'avoir des conséquences sur la vie de l'île. Nous ne pouvons, en conscience, les accepter ."
A chacun de réagir comme il l'entend.
A Mayotte, on est à l'heure des règlements de comptes, suite à la gestion désastreuse des subventions et financements attribués à la collectivité.
Voici un article, écrit par une collègue de Doujani, qui fait froid dans le dos quant à l'avenir de la jeunesse mahoraise, et qui laisse un certain goût amer.
" Cette semaine, la responsable du club de judo de Cavani a appris par courrier que le dojo fermerait au public à partir du 1er novembre ! Renseignements pris, ce sont toutes les installations sportives de l'île, dépendantes de la Collectivité qui fermeront à cette date.
La Collectivité n'a plus d'argent, elle ne verse donc plus les subventions nécessaires, ce qui entraîne la fermeture des lieux (lieux pourtant "publics").
De même, un éducateur de l'Association pour la Prévention de la Délinquance (M'Tsapéré) m'a décrit leur nouvelle situation: les éducateurs ne sont plus payés (s'ils continuent leur activité, c'est donc bénévolement), et les sorties ou activités prévues ne sont plus financées. Ici aussi, les subventions ont été "coupées". Il m'a assuré que la situation était la même pour les autres associations de ce type.
Il faut savoir que la Collectivité est depuis quelques temps forcée de suivre les avis rendus par la Cour Régionale des Comptes, saisie pas le Préfet de Mayotte, au regard de la gestion financière désastreuse menée par les élus de l'île (des millions d'euros de déficit, et ce montant s'alourdit régulièrement depuis des années). Suivre ces avis est en réalité le seul moyen d'échapper à la mise sous tutelle (eh oui, on en est là !) et, pour les élus, de continuer à vivre en gardant leur niveau de vie (royal!), mais aussi en conservant des pratiques douteuses qui ont cours à Mayotte.
Pour autant, il est inacceptable que les enfants et les jeunes de Mayotte, qui constituent la majorité de la population, subissent les conséquences de décisions qui ne profitent qu'à une minorité depuis de nombreuses années.
L'île a besoin de structures et d'associations pour accueillir et encadrer les jeunes, dont une partie vit dans des conditions difficiles. Le tissu associatif est ce qui fait vivre et évoluer un quartier, une ville, un ... département !
Les décisions de coupes budgétaires prises par la collectivité ne manqueront pas d'avoir des conséquences sur la vie de l'île. Nous ne pouvons, en conscience, les accepter ."
A chacun de réagir comme il l'entend.