... sur le lagon.
Natalie, Dylan, et Alex, nos trois drôles de dames... Euh non, j'avais dit quatre, quatre drôles de dames. Bon tant pis, on va changer l'histoire. Donc Natalie, Dylan, Alex, et Bosley, nos quatre drôles de dames ( à vous de trouver qui est Bosley), ont décidé de faire une journée fille sur le lagon.
Un an qu'elles préparaient ce projet d'une ballade en totale liberté sans avoir à supporter leurs conjoints respectifs, qui pour l'occasion étaient, l'un de corvée de ménage, l'autre au repassage, le troisième de garderie pour enfants en bas âge, et le quatrième, le plus chanceux, à la pêche aux calamars.
Le temps était nuageux et incertain, mais après avoir réussi à sortir le bateau du port, elles se sont lancées à l'assaut des eaux turquoises du lagon.
Direction les piscines du sud, en passant par l'îlot blanc de Saziley !
Cela aurait pu être une sortie banale faite de trempette, de bronzage, et de papotage (une sortie entre filles quoi !), si elles n'avaient pas rencontré sur le chemin, et sous un ciel de plus en plus sombre,
un phénomène météorologique très rare en cette période chamboulée (la saison des pluies n'en finit pas de se terminer, et les alizés sont à la bourre), une aspiration de l'eau sâlée vers les étoiles : une trombe marine !
Ce phénomène impressionnant...
"-T'es encore sur le blog !
- Oui mais là, j'écris l'article sur votre sortie.
- Bon alors ça va !
- ...
- Dis donc le début c'est pas vraiment ça. T'as fait quoi toi ? Le ménage ? Le repassage ? T'as gardé des enfants ?... Non, ça va pas, il faut changer tout ça.
- Et la liberté de l'information ! T'en fais quoi, hein ?
- T'informes qui ? Et puis tu as censuré des photos, on nous voit presque pas.
- Ben, le plus important c'est quand-même la trombe non ?
- Non.
- T'as pas dit qu'on s'est débrouillé comme des chefs et que l'on a pris de magnifiques images. Et c'est même pas dans l'ordre ! L'îlot blanc c'était après les piscines."
- ...
- Quand tu auras fini, j'aurai besoin d'internet pour travailler, moi."
A partir de ces lignes, je tiens à signaler que j'écris sous la pression et sous le regard ô combien magnifique de ma douce et tendre passion.
Je reprends donc. Nos quatre naïades aux corps de rêve ont affronté les éléments déchaînés afin de rapporter de somptueux clichés.
Elles ont plongé telles des sirènes à la rencontre de coraux magnifiques,
mais vraiment magnifiques,
et de poissons, tel ce zancle très photogénique,
ou encore ces fusiliers saisis dans leur éclat bleuté.
Après cette longue journée passée en mer, nos quatre wonderwomen ont rejoint leurs conjoints affamés et désoeuvrés.
Voilà, voilà... Bon, j'ai encore du repassage à faire, et des serpillières à essorer. Ça tombe bien, un regard vert intense m'indique que je dois céder la place dans les plus brefs délais.
Le temps est gris, le ciel est bas, il pleut, on se croirait en métropole à la toussaint.
P.S : le prochain article sera écrit dans la clandestinité la plus
totale.